Les dernières années ont vu se multiplier les contrats locaux de santé mentale (CLSM), structures dont l’importance a été consacrée par leur inscription dans la loi de modernisation du système de santé. Si ces structures, réparties sur le territoire, partagent des objets communs, elles se caractérisent aussi par des profils différents selon les territoires. Cette étude, réalisée par Le Centre collaborateur de l’Organisation mondiale de la santé (CCOMS) auprès de 81 CLSM opérationnels depuis novembre 2014, propose d’observer « l’identité » de ces structures en passant en revue leur profil, leur mode de fonctionnement, les thématiques traitées, les projets menés…
Un profil assez similaire
Cet état des lieux des CLSM permet de mettre en avant de grandes tendances, notamment une mise en place assez récente pour la majorité des CLSM (après 2008). Les structures ont majoritairement été mises en place à l’échelle intercommunale (60%) puis intercommunale (34%). On notera également que près de 70% ont un atelier santé ville sur leur territoire et 60% un contrat local de santé.
Au profit de thématiques diverses
L’étude publiée permet également d’identifier les thématiques majeures de travail qui sont celles des CLSM aujourd’hui.
Le rôle essentiel mentionné en premier lieu est sans surprise celui de de diagnostic / observation.
On retrouve ensuite parmi les thématiques les plus citées la formation ; l’accès aux soins ; la promotion de l’accès à la citoyenneté des usagers ; le logement / habitat…
Cette étude permet tout à la fois de dresser un « portrait-type » des CLSM sans en « cacher » les spécificités propres à chaque territoire et de réaffirmer leur rôle essentiel. Fin 2014, plus de 100 CLSM opérationnels ont été dénombrés.
