Le 12 septembre dernier, Olivier Klein, ministre délégué à la ville et au logement, avait annoncé le lancement d’une démarche quartiers résilients par l’ANRU.
Cette démarche prend corps face au constat d’une plus grande sensibilité des quartiers prioritaires aux effets du dérèglement climatique. Le baromètre « les français et la vie dans les quartiers » (ANRU – Harris Interactive – septembre 2022) vient appuyer ce constat. Il montre en effet que la perception de la chaleur fut plus grande chez les habitant.e.s de quartiers prioritaires durant l’épisode caniculaire de cet été.
Le communiqué de presse rappelle l'ambition de l'agence : chaque euro des 14 milliards du programme spécifique du renouvellement urbain doit contribuer à la résilience des quartiers. A ce titre, la rénovation des bâtiments énergivores fait partie des priorités originelles. Les résultats des opérations engagées sont déjà probants puisqu'elles permettent aux ménages concernés de sortir de la précarité énergétique.
Il s’agit aujourd’hui d’aller plus loin et de mettre en œuvre des opérations exemplaires face aux nouveaux défis climatiques et énergétiques (ilots de chaleurs urbains, cycle de l’eau, dépendance aux énergies fossiles,…).
C’est dans cette perspective que l’initiative « quartiers résilients » prévoit un accompagnement renforcé sur 50 quartiers (parmi les 450 du programme) pour une enveloppe de 100 millions d’euros. Les quartiers seront sélectionnés par un comité ad hoc qui établira la liste des 50 territoires à partir de recommandations produites à l’échelle locale par les services de l’Etat. Il s’agira, dans cette sélection, de prendre en compte de manière objective les territoires présentants le plus de fragilités écologiques.
Les quartiers sélectionnés seront annoncés d’ici la fin d’année.
