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27 premiers lauréats pour l'appel à projet Quartiers Fertiles de l'ANRU

Le 7 décembre 2020, l'ANRU et ses partenaires ont révélé les 27 lauréats en direct de la serre communautaire de Plaine Commune à Saint Denis.  En ce qui concerne les Hauts-de-France, la Communauté d'Agglomération de Valenciennes Métropole et la Métropole Européenne de Lille ont été retenues.

Dix mois après le lancement de la feuille de route Ville Durable, les lauréats de la première phase l’appel à projets « Les Quartiers Fertiles » ont été annoncés par l’ANRU et ses partenaires (le Ministère de l'Agriculture et de l'Alimentation, la Banque des Territoires, l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie et le Secrétariat Général pour l'Investissement). Les 27 projets retenus se partageront plus de 8 millions d’euros afin de soutenir le déploiement d'une agriculture urbaine de proximité ambitieuse.

La Ministre déléguée à la Ville, Nadia Hai, a rappelé la nécessité d’inscrire la transition écologique dans le quotidien des habitants. Cette nécessité prend d’autant plus de sens dans le contexte actuel et doit irriguer les ambitions portées au sein du plan de relance.

Le Ministre de l’Agriculture, Julien Denormandie, qui est à l’origine de cet appel à projet, a souligné les 3 principaux atouts du développement de telles initiatives :

  • Concourir à la nature en ville ;
  • Promouvoir une dimension éducative et pédagogique ;
  • Favoriser l’avancée sociale et les moments de partage.

Les projets retenus ont été salués dans leur diversité avec toutefois quelques invariants tels que l’ambition « productive » ou encore la place des habitants.

Certains projets sont localisés sur des espaces en friches, permettant dans le même temps une reconversion de ces sites. C’est le cas notamment de la création d’une ferme urbaine à Fort-de-France qui se situera sur un ancien site militaire naval de 2 hectares. A Aubervilliers, un projet porté par la SAUGE, propose de réinvestir des friches urbaines. Sur le quartier de la Fontaine d’Ouche, à Dijon, ce sont les espaces issus de la déconstruction du premier PRU qui seront mobilisés pour une activité de formation-sensibilisation à l'autonomie alimentaire via la création d’un Living Lab Alimentaire.

En île de France, deux initiatives innovantes poussent sur les toitures agricoles : la toiture Vassou sur le quartier Youri Gagarine à Romainville et sur les Mureaux, avec la foncière De Watou qui transformera le toit terrasse (13 500 m²) du centre commercial Espace en différents sites de production dont une ferme urbaine.

D’autres territoires investissent les sous-sols avec notamment des champignonnières, une à Romainville en sous-sol des immeubles et une autre sur le quartier des Orgues de Flandres à Paris dans le 19ème arrondissement cette fois dans un parking souterrain.

Des projets d’insertion sont également développés, le quartier de la Savine à Marseille comprend des jardins gérés par les Restos du Cœur ainsi que l’installation d’une chèvrerie (100 à 150 chèvres) qui aura pour vocation de créer du lien social.  

A Point-à-Pitre, sur le quartier Le Razet, les habitants sont formés à l’aquaponie dans un objectif d’autosuffisance alimentaire via l’installation d’une micro-ferme gérée par une coopératives de résidents.

Sur les Hauts de France, les territoires retenus, Valenciennes Métropole et Métropole Européenne de Lille, adoptent une stratégie d’ensemble multisite.  Des appels à candidatures pour le développement de ces projets de mise en réseau d’agriculture urbaine ont déjà été lancés par les deux intercommunalités.

Une deuxième phase de l’appel à projet s’est achevée le 15 novembre. Plus de 60 réponses pour 80 quartiers au total sont parvenues à l’ANRU et sont en cours d’analyse. Nicolas Grivel, directeur général de l’ANRU, a annoncé qu’une troisième tranche était envisagée au premier semestre 2021.

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