Le projet de loi de finances (PLF) pour 2019 présenté le 24 septembre traduit la mobilisation nationale pour les habitants des quartiers prioritaireset propose un financement de la rénovation urbaine et de la politique de la ville en augmentation de 85 millions d’euros par rapport à 2018. Ces 85 millions supplémentaires porteraient ainsi les crédits spécifiques de la politique de la ville à 520 millions : « 81 millions d’euros vont permettre de mettre en œuvre la mobilisation nationale en faveur des habitants des quartiers, dont la feuille de route a été publiée en juillet dernier, et 4 millions iront au financement du nouveau programme de renouvellement urbain », précise Sébastien Jallet, commissaire général délégué à l’égalité des territoires et directeur de la Ville et de la Cohésion urbaine.
Au programme, outre les financements des contrats de ville, le financement de 1 000 postes d’adultes-relais, doublement des postes Fonjep, création de postes Atsem en écoles maternelles, lancement des cités éducatives, soutien aux associations les plus structurantes, développement des stages de 3e, Cordées de la réussite… Dans ce budget également : la garantie, par ailleurs, que l’État apportera 200 millions d’euros au financement du NPNRU sur la durée du quinquennat.
Rappelons que les crédits spécifiques de la politique de la ville sont mobilisés en complément des crédits de droit commun. Ainsi, dans le cadre de la déclinaison de la feuille de route de juillet, plusieurs réformes en cours priorisent les quartiers Politique de la ville (formation, santé, mobilité par exemple).
Plus d'informations sur le budget du Ministère de la cohésion des territoires sur le site du CGET