Sur le territoire de la MEL, 1 habitant sur 5 vit dans un Quartier prioritaire selon l'INSEE

L'étude, réalisée conjointement par l'INSEE et l'Agence d'Urbanisme Lille Métropole (ADULM) vient éclairer sur la situation des quartiers prioritaires de la Métropole de Lille par rapport aux autres métropoles du territoire national.

Avec 207 000 personnes vivant dans un quartier prioritaire de la politique de la ville (QPV) en 2013, soit 19 % de la population, la MEL possède le taux le plus important parmi les métropoles hors Grand Paris. L'étude permet ensuite d'appréhender les spécificités du territoire :

• La métropole se caractérise par une forte présence d'habitat individuel qui a un effet sur une densité de population moindre. Cette caractéristique est notamment issue du passé industriel des villes de la Métropole. Les grands ensembles, moins présents que sur les autres métropoles sont cependant visibles sur quelques secteurs comme le Nouveau Mons par exemple.
• Les quartiers sont plus peuplés que la moyenne des autres quartiers. Cette spécificité se retrouve sur deux grands secteurs : celui du secteur prioritaire de Lille (46.000 hab) et celui de Roubaix (70.000 hab). Pour ces deux quartiers, la nouvelle géographie prioritaire et les taux de pauvreté ont permis de constituer des grands secteurs regroupant 60% de la population en QPV de la MEL, alors même qu'ils sont ensuite redécoupées à l'échelle locale entre différents quartiers : Moulins, Lille Sud, Concorde, L'épine pour Lille, le découpage des maisons de quartier pour Roubaix.
• Autre caractérisation, la population dans ces quartiers est plus exposée au chômage et à la précarité sur le marché du travail. La population y est jeune et les prestations sociales jouent un rôle majeur dans les revenus disponibles. Autre point de caractérisation, la difficulté spécifique pour les femmes avec un taux d'emploi faible et des freins identifiés à l'accès à l'emploi.

Cette étude est consultable en ligne ou en téléchargement.