L'IRDSU - Inter-réseaux des professionnels du Développement Social Urbain - vient de publier une note sur la place de la politique de la ville dans la lutte contre la radicalisation.
En effet, la Politique de la ville recouvre une partie des enjeux qui sont au cœur de la question de la radicalisation : insertion sociale, éducation, prévention, sécurité… Elle a par ailleurs, dans sa logique de développement social, vocation à mettre en œuvre des projets, à imaginer de nouvelles politiques publiques, à créer du partenariat et à associer les personnes concernées.
La Politique de la ville a donc par définition un rôle important à jouer dans l'effort collectif de prévention et de lutte contre la radicalisation. Mais il est important de réaffirmer que le phénomène de radicalisation n’est pas propre aux quartiers de la Politique de la ville. D’abord parce que, de fait, les individus et les organisations en cause ne sont pas forcément liés à ces quartiers. Ensuite parce qu’une politique publique de lutte contre la radicalisation qui serait ciblée sur une partie du territoire et de sa population serait porteuse d’une stigmatisation dangereuse pour la cohésion sociale voire même susceptible d'alimenter la radicalisation de certains.
Cette note qualifie donc dans un premier temps l'apport de la Politique de la ville dans la politique de prévention et de la lutte contre la radicalisation et pose dans une seconde partie quelques principes méthodologiques fondamentaux.
Lire la note IRDSU - Lutte contre la radicalisation - mai 2017