MONS-EN-BAROEUL

Caractéristique :

 

La commune de Mons en Barœul s'inscrit dans Communauté Urbaine de Lille.

 

Population totale : 23 135 habitants (Insee - RGP 1999) Superficie : 2,88 km²

 

Commune résidentielle de la banlieue nord-est de Lille, Mons en Barœul a toujours été un lieu de villégiature pour les Lillois et Roubaisiens. Elle compte actuellement 23 000 habitants, chiffre stabilisé depuis la fin des années 80 à la suite des démolitions  

Mons en Barœul est une ville duale de part ses formes urbaines : d'un côté, un secteur de maisons individuelles, de l'autre, le Nouveau Mons, secteur ZUS, avec de l'habitat collectif. La ville a une densité record pour une ville située au nord de Paris.

Très bien desservie par deux grands axes de circulation, l'accès au centre ville de Lille est rapide. La présence de larges espaces publics et de nombreux équipements, notamment sportifs, est un atout important.

 

Mons en Barœul est en second cœur de cible des communes en politique de la ville de la métropole lilloise.

 

 

Les grandes étapes de la politique de la ville :
 

En 1965, la ZUP de Mons, la plus importante de la métropole lilloise est créée : le quartier du Nouveau Mons naît. Entre 1965 et 1972, la ville compte 15 000 habitants de plus.

Dès 1983-84 la ZUP est rattachée au DSQ, Mons est le 13ème site Nord-Pas de Calais à entrer dans ce dispositif. Pendant 6 ans, la ville est en géographie prioritaire. Cette période sera l'occasion d'acquérir une connaissance approfondie du peuplement pour mieux accompagner les démolitions et de réaménager des locaux collectifs pour garantir le fonctionnement des associations de quartier.

En 1987, la municipalité identifie la nécessité de démolir : 700 logements sont démolis, de grosses réhabilitations sont faites. Hem, Mons et Grande Synthe sont les premières villes à démolir. Certains immeubles n'ont pas 10 ans. Le nombre d'habitants sur la commune chute : il passe de 30 000 à 23 000.

En 1989 la Ville sort de tout dispositif national, et assure la maintenance de son parc immobilier. Elle crée une régie de quartier afin d'accompagner les bailleurs et d'assurer l'interface avec les habitants. La ville subventionne les bailleurs, refuse le FSL et met en place son propre dispositif équivalent.

En 2001, Mons entre en politique de la ville et en Ville Renouvelée. La Ville  recrute un chargé de mission et signe la convention territoriale du contrat d'agglomération de Lille Métropole. Fin 2001, une étude urbaine importante est lancée, afin de préparer un Programme de Rénovation Urbaine sur le quartier du Nouveau Mons.