Qui dit production de logements, dit consommation de l'espace foncier, la région Hauts-de-France connait depuis longtemps une dynamique continue en matière de créations de logements sociaux.
Cette production de logements doit désormais se confronter à la notion de sobriété foncière que l'on retrouve dans la loi Climat et Résilience de 2021 [1] qui a pour objectif, une baisse de l'artificialisation des sols ou autre périurbanisation.
L'Union Régionale pour l'Habitat Hauts-de-France [2] (URH) en collaboration avec la Banque des territoires [3], le Cerema [3], la Direction Régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement [4](DREAL) et l'Union Sociale pour l'Habitat [5] (USH) dressent un état des lieux de la consommation foncière du logement social en Hauts de France ainsi que 4 propositions pour réussir au mieux cette sobriété foncière.
- sécuriser le foncier dévolu au logements social dans des documents de planification,
- faire évoluer le modèle économique de la production,
- redéfinir les conditions d'un vivre en ville plus désirable pour tous,
- développer des stratégies territoriales et concertées avec les bailleurs, Etablissements Publics Fonciers (EPF), ...
En parallèle de la publication de cette plaquette, le CEREMA et l'URH ont fait paraître il y a quelques semaines une étude Mesure de l’artificialisation induite par le logement social qui analyse le composition de la dépense foncière en fonction des secteurs de logement.
Retrouvez ces 2 documents ci-dessous
