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Les jeunes en Hauts-de-France : un dossier proposé par l'Insee

L'Insee a récemment complété son dossier "Les jeunes en Hauts-de-France" de quatre nouvelles études.

Composé de sept études et mis à jour le 6 décembre 2019, le dossier proposé par l'Insee Hauts-de-France analyse finemement la situation des jeunes de la région.

Il comporte les études suivantes :

  • Les jeunes face à de multiples défis

En 2015, avec près d’un habitant sur cinq âgé de 15 à 29 ans, la région Hauts-de-France est la plus jeune de France à l'exception de l'Ile de France. Malgré une diminution du nombre de jeunes d’ici 2050, elle le resterait à cet horizon. Dans la région, le faible niveau de diplôme des jeunes rend plus difficile leur insertion sur le marché de l’emploi qu’ailleurs. Ceci les expose à d’importantes fragilités sociales, notamment dans l’Avesnois, la Thiérache, l’ex‑bassin minier et le nord du littoral.

Retrouvez l'étude complète à l'adresse suivante : https://www.insee.fr/fr/statistiques/4257855

  • Une meilleure insertion professionnelle à Lille et dans le sud de la région

Dans les Hauts-de-France, les jeunes non scolarisés sont moins en emploi et plus souvent inactifs qu’en France métropolitaine. Plusieurs facteurs jouent sur l’accès des jeunes de 15 à 29 ans au marché du travail, notamment le diplôme, le lieu de résidence et le sexe. Si leur insertion professionnelle est globalement dégradée dans la région, elle est plus favorable dans certains territoires. Ainsi, les jeunes habitant dans les zones d’emploi de Lille et Flandre-Lys, plus diplômés, occupent plus souvent un emploi. C’est également le cas dans le sud de la région, sous influence de la région parisienne. À l’inverse, dans d’autres territoires comme l’ex-bassin minier et Roubaix-Tourcoing, l’accès à l’emploi est moins favorable pour les jeunes. Au nord du littoral, ils sont moins mobiles et plus souvent confrontés au déclassement. Ceux résidant à l’est de la région peinent à s’insérer sur le marché du travail, notamment en raison de leur faible niveau de diplôme.

Retrouvez l'étude complète à l'adresse suivante : https://www.insee.fr/fr/statistiques/4258038

  • Une précarité plus prononcée, une autonomie plus tardive

Dans les Hauts-de-France, les jeunes de 15 à 29 ans sont particulièrement touchés par la pauvreté, du fait d’une situation économique dégradée et d’une moindre qualification. Ils vivent en majorité chez leurs parents et quittent le foyer parental plus tard que dans les autres régions de province. Ils ont des enfants plus tôt qu’ailleurs. Les familles monoparentales sont surreprésentées parmi les ménages jeunes. L’autonomie familiale s’accompagne plus souvent d’une précarité financière, qui concerne plus particulièrement les familles monoparentales et les couples avec enfant. Les prestations sociales permettent cependant à nombre de ménages jeunes à bas revenus de sortir de la pauvreté financière. Dans les pôles de petite et moyenne tailles, ainsi que dans les villes-centres, les ménages jeunes sont plus souvent confrontés aux situations de pauvreté. À l’inverse, ils sont dans des situations financières plus favorables dans les couronnes des grands pôles urbains.

Retrouvez l'étude complète à l'adresse suivante : https://www.insee.fr/fr/statistiques/4240969

  • Un jeune sur huit non scolarisé et non diplômé

En 2015, 82 500 jeunes de 16 à 24 ans sont non diplômés et non scolarisés dans les Hauts-de-France. Cela représente 12 % des jeunes, contre 8,7 % pour la France métropolitaine. Le nord de l’Aisne et le bassin minier sont les plus touchés par les sorties précoces des jeunes. Au-delà des parcours individuels, des facteurs liés à la famille et à l’environnement de résidence peuvent influer sur le devenir scolaire des enfants. À caractéristiques égales, un jeune de 15 à 19 ans, dont au moins un des parents est cadre ou indépendant, ou diplômé, aura moins de risque de sortir du système éducatif sans diplôme. À l’inverse, résider dans une petite commune, être plus éloigné des lycées, ou vivre dans une commune où le marché du travail est peu porteur, accroît les risques de sortie prématurée. Ces facteurs défavorables sont plus présents là où les non‑diplômés sont les plus nombreux. Dans la Métropole européenne de Lille et le sud de l’Oise, les jeunes bénéficient d’un environnement familial et social plus propice.

Retrouvez l'étude complète à l'adresse suivante : https://www.insee.fr/fr/statistiques/4251578

  • Un éloignement de l’emploi plus accentué pour les jeunes des Hauts-de-France

Parmi les 1 142 000 jeunes de 15 à 29 ans en Hauts-de-France en 2014, un sur quatre n’est ni en emploi, ni scolarisé. La région détient la part de jeunes au chômage la plus élevée de France métropolitaine avec 16,8 %. De plus, les personnes inactives non scolarisées sont surreprésentées dans la région. Le faible niveau de diplôme contribue à ce double constat. Les difficultés d’insertion, aggravées depuis 2009 par la crise, sont d’une intensité variable d’un territoire à l’autre au sein des Hauts-de-France. Les EPCI ruraux et de tradition industrielle connaissent la situation la plus dégradée avec un jeune actif sur trois au chômage. Les EPCI des principaux pôles universitaires accueillent des populations jeunes très diverses : nombre d’entre elles sont fortement diplômées et bien insérées tandis que d’autres – peu diplômées – restent éloignées de l’emploi. Enfin, la situation est moins défavorable pour les jeunes des EPCI périurbains : leur taux de chômage y est inférieur à la moyenne régionale.

Retrouvez l'étude complète à l'adresse suivante : https://insee.fr/fr/statistiques/3675084

  • Un pic de jeunes en 2030, une diminution à plus long terme

Si les tendances démographiques les plus récentes se poursuivaient, le nombre de jeunes de 15 à 29 ans atteindrait un pic en Hauts-de-France en 2030 avec 1 161 000 jeunes, soit 18 000 de plus qu’en 2013. Cette hausse serait cependant nettement moins marquée qu’en France métropolitaine : 1,5 % contre 5,6 %. Les Hauts-de-France enregistreraient ensuite une diminution importante du nombre de jeunes entre 2030 et 2050 de 7,8 %. Une réduction du déficit migratoire stimulerait la démographie des jeunes à moyen terme, tandis qu’une fécondité élevée maintiendrait le nombre actuel de jeunes sur le long terme. Malgré le vieillissement attendu de la population, les Hauts-de-France resteraient en 2050 la région la plus jeune de France après l’Île-de-France.

Retrouvez l'étude complète à l'adresse suivante : https://insee.fr/fr/statistiques/3674441

  • Dans une région jeune, une forte concentration des 15-29 ans autour de Lille et Amiens

Environ 1 140 000 jeunes de 15 à 29 ans vivent dans la région Hauts-de-France en 2014. Avec près d’un habitant sur cinq dans cette tranche d’âge, la région est la plus jeune de France métropolitaine après l’Île-de-France. La moitié des 15-29 ans réside dans le Nord, ce qui en fait le département le plus peuplé de jeunes devant Paris. Entre 2009 et 2014, le nombre des 15 à 29 ans a diminué de 44 000 personnes en Hauts-de-France, soit la deuxième plus forte baisse régionale. La chute de la fécondité au début des années 1980 en est en partie responsable. Les migrations résidentielles, autre composante déterminante de la démographie des jeunes, sont par ailleurs défavorables en Hauts-de-France. Ce déficit migratoire concerne surtout les jeunes actifs ayant un emploi, même si ceux-ci déménagent principalement au sein de la région. Les agglomérations lilloise et amiénoise sont les principaux pôles d’attraction et concentrent une part importante des jeunes de la région. Les mouvements au sein des EPCI du bassin minier d’une part et du littoral d’autre part sont aussi nombreux. Enfin, le sud de la région attire des jeunes ménages du fait de sa proximité avec l’Île-de-France.

Retrouvez l'étude complète à l'adresse suivante : https://insee.fr/fr/statistiques/3675749

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Publié le 12 décembre 2019