Depuis 25 ans, date de création du GIEC qui regroupe les climatologues, on évalue à 60 % l'augmentation des émissions mondiales des gaz à effets de serre. Les nuages de la catasrophe écologique gonflent et devraient nous obliger à penser un changement de civilisation mais c'est "la crise", la question du chômage, la course à la croissance qui focalisent toute notre attention.
Chacun d'entre nous, à partir de sa position, cherche à assurer en permanence une meilleure place dans la compétition. C'est une logique qui aboutit à des guerres civiles mondialisées et des pollutions massives. Au regard des expériences innovantes du mouvement des Villes en Transition ou encore des Indignés, comment avancer, quelle que soit notre position, pour résister à cette logique de compétition ?
Il s'agira de mettre en place des actions visant à :
- Réduire fortement, individuellement et collectivement, la consommation d'énergie d'origine fossile et nos émissions de CO2,
- Renforcer la résilience de notre ville après plus d'un siècle d'industrie et de commerce textile, notre capacité à absorber les chocs à venir, par une relocalisation de l'économie,
- Renforcer les liens, les solidarités et la coopération entre l'ensemble des acteurs du territoire,
- Acquérir les compétences qui deviendront nécessaire au renforcement de notre autonomie.
4 Chercheurs proches de l'UPC et de Baraka acceptent de venir partager leurs savoirs et de réagir à la proposition pour un Roubaix en transition écologique et sociale au cours de rencontres qui dureront 1h30 et seront divisées en 3 temps : un exposé, un travail en petits groupes, un débat.
le jeudi 4 juin de 19h30 à 21h avec Florence JANY-CATRICE (Economiste, CLERSE Lille 1)
le mercredi 17 juin de 19h à 20h30 avec Saïd BOUAMAMA (Sociologue, IFAR)
Lieu de rendez-vous : Coopérative Baraka, 20 rue de Sébastopol, 59100 ROUBAIX)