Les QPV, Maïta les connait bien. A l’obtention de sa maîtrise en Développement Social Local elle a œuvré en tant que conseillère technique auprès de la prévention spécialisée : une action socio-éducative qui intervient auprès des jeunes (âgés de 11 à 18 ans, en difficulté sociale, économique ou affective) au sein de leurs territoires de vie (quasi exclusivement des QPV). Pour ce faire, ces professionnels (les éducateurs de rue) étayent leur intervention sur des partenariats élargis et un ancrage territorial fort sur des thèmes aussi variés que la scolarité, la santé, l’emploi, le logement, la mobilité, la justice, la culture, la citoyenneté, le bien-être.
Intéressée par les enjeux de coopérations et convaincue par la nécessité d’espaces de travail décloisonnés et interinstitutionnels, dans l’intérêt des publics bénéficiaires et des pratiques professionnelles, Maïta a par la suite obtenu un Master en sociologie des organisations à Science Po. Cette formation l’a aidée à étayer ses compétences d’analyse, de diagnostic et d’évaluation de projets territoriaux et institutionnels.
Tour à tour salariée d’associations, d’ONG et consultante indépendante, les expériences professionnelles de Maïta sont riches et elle en retient principalement deux :
- Celle de chargée de mission européenne pour l’ONG Dynamo International qui lui a donné l’opportunité d’animer des ateliers de pratiques avec des travailleurs de rue d’une quarantaine de pays. Ce travail a donné lieu à la rédaction du « Guide international sur la méthodologie du travail de rue » paru chez L’Harmattan.
- Celle, menée au sein de l’APSN (Centre Ressources de Prévention Spécialisée Nationale) en tant que coordinatrice de l’expérimentation triennale « Arts, Cultures et Prévention » dont les questions initiales étaient les suivantes : « Comment faire pour que des jeunes éloignés de la culture, et parfois même du droit commun, s’investissent dans des pratiques culturelles et artistiques ? Et soient ainsi renforcés dans leur socialisation et leurs parcours de vie ?
Elle suit actuellement le cycle national « Inventer les territoires culturels de demain » au sein de l’OPC (Observatoire des Politiques Culturelles). Son envie et son énergie restent intactes : étayer les coopérations inter institutionnelles et les pratiques professionnelles, dans une visée d'émancipation des jeunes avec moins d’opportunités.
Maïta rejoint ainsi l’équipe de l’IREV en tant que chargée de mission cohésion sociale. Plus précisément elle prendra en charge les questions éducatives avec un volet important sur les Cités Educatives et la santé.
Pour la contacter :
Maïta GIRALDI
mail : m.giraldi@irev.fr
Elle prend ainsi la suite de Gwendoline LECOAT, qui après deux ans à l'IREV, a rejoint le secteur de l'ESS dans son domaine de prédilection : l'insertion professionnelle. Nous lui souhaitons de nouveau une bonne continuation.